Mise sur pied d’un Comité d’évaluation : Pourquoi Alassane Ouattara s’y oppose

Publié le par Abel NAKI

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Mise sur pied d’un Comité d’évaluation : Pourquoi Alassane Ouattara s’y oppose
 
On ne finira jamais de cerner les attitudes d’Alassane Dramane Ouattara. Voilà quelqu’un qui crie sur tous les toits que sa victoire veut lui être volée par son vis-à-vis, le président Laurent Gbagbo, et qui s’oppose à ce que la vérité puisse éclater dans le monde entier et que la communauté internationale sache qui a véritablement remporté la présidentielle en Côte d’Ivoire.
 
Fatigué des turpitudes du monde occidental pour qui la démocratie a une autre essence quand on doit l’appliquer en Afrique, le président Gbagbo a pris sur lui de mettre sur pied un Comité d’évaluation composé, entre autres, de la Chine, de la Russie, de la Ligue arabe, de l’Union européenne, de l’Union africaine, aux fins de déterminer, à travers des recherches fouillées et s’appuyant sur les lois du pays et les procédures qui en découlent, qui a véritablement été le vainqueur de la présidentielle ivoirienne.
 
Le bon sens aurait voulu que Ouattara, pour une fois, saute sur l’occasion. Mais que non. L’homme reste égal à lui-même, conscient que ses affidés et autres suppôts ont tellement tripatouillé en zone cente-nord-ouest le scrutin le dimanche 28 novembre dernier que les choses sauteront aux yeux des observateurs qui composeront ce comité. Ces derniers ne manqueront pas de constater des faits graves, voire monstrueux. Comme dans la Vallée du Bandama où Ouattara a pu s’octroyer, avec le bourrage des urnes et la violence, pratiquement 100 mille voix frauduleuses. Avec un suffrage exprimé supérieur au nombre de votants. Le sachant, le candidat du RDR ne peut laisser prospérer une telle initiative de la part du chef de l’Etat, qui, lui, est sûr de son fait et clame haut et fort avec preuves à l’appui qu’il a gagné la présidentielle.
 
C’est pourquoi, depuis hier matin, dans leurs journaux et autres canaux, les supporteurs de Ouattara, notamment Affousy Bamba, crient à tue-tête. Avançant que Laurent Gbagbo veut gagner en temps. Soit. Si c’est le cas, le temps le rattrapera et la vérité finira, quel que ce soit le temps que cela va prendre, par régner. Alors laissons faire les choses. Même si l’on est convaincu que la France et l’Onu n’accepteront pas une telle initiative, vu qu’elles sont à la base de ce qui nous arrive avec l’avènement d’une autre république en Côte d’Ivoire, celle du Golf.
 
L’avantage cependant est que, si elles s’y opposent vertement, le monde entier comprendra que quelque chose cloche en fin de compte en Côte d’Ivoire. Gbagbo proposant une solution idoine pour la résolution de cette énième crise que ses pourfendeurs ne veulent pas. Tout ce qu’ils recherchent, c’est le pouvoir offert sur un plateau d’or par l’entremise de l’Occident. On est avertis. C’est Ouattara président de la République ou rien. C’est lui que la France, l’Onu, la Françafrique, les Etats-Unis… veulent à la tête de la Côte d’Ivoire. Un président aux ordres qui a pour mission de vendre ce beau pays à ses mandants. Il avait déjà commencé début 90 en offrant l’électricité, l’eau, le téléphone, des secteurs stratégiques à la France. Il n’a pu achever cette mission. Il faut donc qu’il y arrive, même au prix du sang des Ivoiriens à travers un génocide.
 
Marcellin Boguy


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